Afin de couper court définitivement au débat sur le positionnement du Kop en ¼ de virage, et non en populaire, il est bon de rappeler certains points. Tout d’abord, ce pseudo débat est à remettre dans un contexte. Il est né après le match RCS/OM suite à une discussion entre différends journalistes de la presse locale, choqués que les 1000 marseillais présents aient pu mettre seuls la pression sur la Vencel. Commençons par relativiser. En effet, les strasbourgeois ne sont pas actuellement en mesure de rivaliser avec les marseillais, fussent-ils à l’extérieur (un millier, plusieurs groupes, plusieurs capos, 40 torches, etc ...). A partir de là, le débat (Sportshow, DNA) est faussé dès le départ, surtout si on se contente de l’explication de J.M. Blum, intronisé « président des supporters » et qui vient (NDC : lui qui n’a jamais mis les pieds dans le Kop) dire que lui est favorable à une « descente » du Kop, mais que les UB90 sont contre, alors qu’il n’y a jamais eu discussion à ce sujet !!! Sa proposition de « quadriller le stade » en disséminant les groupes dans le stade en dit long sur la validité de ses appréciations et sa connaissances des tribunes populaires. D’après un adage populaire et cela toute logique, « l’union fait la force ». Sa proposition est ridicule, d’autant que de nombreuses expériences en l’a matière ont déjà été tentées (Commando ultra, Octopus Brothers, Ultra Boys 90 en populaire) et ont toutes échouées !!!!
En revanche la question de savoir si le Kop ne serait pas plus « efficace » (pression sur le gardien, contagion de l’ambiance au reste du stade, en dehors bien sûr du soutien vocal) en populaire mérite quelques explications. A vrai dire, cette idée n’est pas si récente, Ch. Daniel l’avait déjà posé dans Sport Alsace Foot, Claude Le Roy nous avait interrogé sur le sujet en début de saison, en dehors des discussions entre membres du bureau, du groupe et du Kop en général. Les explications tiennent en plusieurs points :
¤ Premièrement, les tribunes populaires actuelles ne sont pas du tout adapté à la diffusion de l’ambiance : 10 marches de hauteur seulement (quand le ¼ de virage en compte 48), cloisonnement important à cause des portes, sectorisation de fait. Dans ces conditions, la contagion de l’ambiance, tant verticalement, qu’horizontalement serait très limitée. L’ambiance se limiterait ainsi très probablement à un bloc central mais toucherait moins de monde qua dans les virages actuels (300 contre 2000 à peu près).
¤ Deuxièmement, les tribunes populaires offre un champ de vision des plus limité. Outre la faible hauteur de la tribune, les yeux du supporter doivent franchir un grillage d’acier, puis le filet de protection pour enfin apercevoir la pelouse. Cet handicap pourrait amener plusieurs personnes à quitter le Kop car il n’arriverait tout, simplement pas à voir le match dans des conditions décentes.
¤ Et enfin, et ce n’est pas à négliger, les populaires ne sont pas non plus adaptées aux spectacles. Si les virages sont loin d’êtres les tribunes idéales (excentricité, forme, capacité, portes, etc ...), ce sont tout simplement les moins mauvaises !!!
Toutefois, étant donné les travaux à entreprendre pour la mise en conformité du stade (des places assises partout pour le 1er juillet 2000), une solution pourrait être trouvée. En effet, une refonte des populaires dans le style de ce qui s’est fait à St Etienne pourrait être très intéressant : tribune coupée en deux horizontalement avec fessiers simples dans la partie basse et sièges entiers dans la tribune assise « classique » dans la partie haute. Une telle solution nous offrirait enfin une tribune populaire digne de ce nom, proche du terrain, de grande capacité (environ 4000 places), où l’on pourrait regrouper tous les groupes strasbourgeois (NDC : la fameuse « union » de tout à l’heure). Nous avons ainsi demandé au club d’être associé aux premières réflexions sur les travaux, dans le but d’obtenir un projet le plus proche possible de nos attentes. Il est à noter que le club, par l’intermédiaire de M.M. Cayen et Le Roy est tout à fait favorable à cette vision des choses, ce qui ne sera pas le moindre soutien, notamment quand il faudra étudier le problème des places assises obligatoires. |