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Kaos on the road : Nancy

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Après le déplacement de Bordeaux et les petites tensions avec le CCS qui ont ressurgies. Et après le succès du déplacement à Metz, nous avons affrété notre deuxième bus de la saison pour aller à Nancy indépendamment du déplacement officiel. Les inscriptions ayant très bien marché, nous remplissons sans effort notre bus. Passons sur le point de rendez-vous qui n’était pas très judicieux notamment pour sortir avec un bus. Résultat, on se retrouve à faire de la marche arrière sur plusieurs dizaines de mètres, le déplacement commence bien !! Au passage, on décoche une vigoureuse bourrade dans les cervicales des 5 personnes s’étant inscrites en dernière minute et qui finalement partiront avec le CCS. Ils inaugurent notre liste noire des supporters qui s’inscrivent et qui ne viennent pas. Pour ces gens-là, l’acompte sera obligatoire lors des prochaines inscriptions (NDC : c’est encore pire que la banque de France pour les chèques en bois).

Notre chauffeur nous a fait peur au début ne voulant pas laisser monter l’alcool dans le bus, mais tout rentra rapidement dans l’ordre. Le voyage aller se déroule bien mais très vite, distance oblige. Notre cassette « French Music » met l’ambiance (notamment partenaire particulier), l’alcool faisant le reste. Lors du seul arrêt pipi programmé, trois hurluberlus du groupe ne trouve pas mieux pour s’occuper que de rentrer dans un champ pour essayer de capturer un agneau (normal lors de ce week-end pascal). Le résultat ? Trois Ultras couvert de merde de mouton de la tête au pied et des animaux qui sont morts de peur mais sain et sauf.

Nous arrivons tranquillement à 18h à Nancy. Nous sommes les premiers. Le temps de sortir le matos et de chercher les billets et nous voilà prêt pour la fouille. N’ayant plus de fumis en stock, notre seule préoccupation est de faire rentrer les mats de drapeaux et d’étendards. Aucun problème après une fouille assez légère surtout comparée avec celle de Bordeaux. Les stewards nancéiens nous aident à accrocher nos bâches (NDC : Eh oui au pluriel car la veille garde avait fait le déplacement avec sa bâche) et nous préparons nos étendards pour le match. Il faut noter l’apparition du drapeau éléphant bleu qui fut capturé lors du dernier nouvel an et qui ma foi c’est fort bien comporté tout au long du match. Les autres supporters du RCS arrivent. Si bien que l’on peut compter 8 bus de supporters strasbourgeois + des voitures particulières, soit à peu près 500 strasbourgeois dans la cage qui est complètement remplie. Il faut noter un bus des Blue Pirates venant de Karlsruhe, qui a payé un lourd tribu. En effet, une arrestation à la fouille (chlorate), plus 6 arrestations (par la PJ nancéienne) à la sortie du bus pour des allemands. La raison nous n’est pas encore très claire, mais il se pourrait que cela est dû au déplacement à Sochaux en novembre dernier. Les responsables de la sécurité étant les mêmes dans tout l’Est de la France, les Blue Pirates ont vraisemblablement payés leur implication lors des légères échauffourées qu’il y eu à la mi-temps du match de Sochaux. Ils n’étaient pas les seuls mais ce sont eux qui ont pris.

A l’entrée des équipes sur le terrain nous agitons notre vingtaine de drapeaux et étendards et les Blue Pirates crament leur traditionnelle chlorate qui enfumera assez longtemps les spectateurs de la tribune d’à côté. La première mi-temps est très bonne niveau ambiance. Les 500 strasbourgeois font la loi dans le stade Marcel Picot, et les deux capos sur le grillage se régalent. Malgré cela, le jeu est faible et les racingmens sont de nouveau à coté de leurs pompes.

Du coté nancéens, il faut noter que le Collectif Nancéens fait presque plus de bruit que les Snipers, c’est dire .... (NDC : Il faut dire qu’avec trois mégas et quatre tambours à part du bruit, on peut pas faire grand-chose) On notera quand même que ces derniers ont fait un tendu d’écharpe monstrueux (20 en tout). Le collectif, lui, montrera des scènes mythiques avec les batteurs aux tambours assis et surtout un tendu d’écharpe assis...... le summum. Le contraste avec leurs deux meneurs torses nus sur le grillage était saisissant.

La mi-temps intervient alors que les Strasbourgeois retrouvent la maîtrise du jeu après que l’arbitre, très gentil ce soir là, eu expulsé logiquement un joueur de l’ASNL.

Au cours de la deuxième mi-temps notre ambiance sonore fut passable. Un manque de ferveur évidemment après l’ouverture du score par les nancéens. Il ne reste plus qu’une poignée de strasbourgeois (certains UB90 comme toujours) pour essayer de pousser le Racing. Au bout du suspense, nos joueurs trouvent enfin la faille dans un délire absolu. Le grillage résiste tant bien que mal aux assauts des Ultras Strasbourgeois agrippés par n’importe quel moyen. Une torche est cramée par un strasbourgeois (?) ce qui met un petit peu de couleur. Un début de pugilat a faillit éclater lorsque des stewards du RCS ont essayé de nous faire descendre du grillage d’une manière aussi débile que musclé. Le résultat aurait put être grave, mais heureusement les esprits se calmèrent assez rapidement. Le groupe fit preuve d’une belle solidarité lors de ces événements. La fin du match étant proche, l’ambiance strasbourgeoise fut extraordinaire jusqu’à la fin. Les joueurs vinrent tous nous saluer, alors que nous étions tous une nouvelle fois suspendu aux grillages. Un steward prit un coup de pied dans la gueule pour avoir chercher une seconde fois la merde. (NDC : Une fois ca va, deux fois faut pas déconner non plus. On est calme jusqu’à un certain point). Evidemment aucun joueur ne lancera son maillot. Faut dire que les gens aux grillages était des Ultras et non pas les lèches-cul quotidien des entraînements. Et puis de toute façon cela coûte hyper cher un maillot, une amende de 500 Frs quand on gagne 100000 balles c’est vraiment énorme.

A noter également que les stewards nancéens commençaient pendant les arrêts de jeu à enlever nos bâches. Après une bonne gueulante de notre part, ceux-ci ont patientés jusqu’au coup de sifflet final. Les Strasbourgeois durent attendrent une bonne demi-heure avant de quitter le stade sous très bonne escorte policière. En effet pas moins d’une soixantaine de CRS alignés en rang d’oignon nous attendaient à la sortie (NDC : on aurait dit des dominos, on pousse le premier ...). Des photos ont été prises, renseignez-vous à la table.

Le retour fut assez agité car, il fut très court. Après quelques bières pour étancher notre soif, le chauffeur se met à doubler les bus du CCS. Nous en profitons pour faire de magnifiques rangées de cul. Nous ferons également une rangée de cul à Pedro le chauffeur très con du déplacement de Bordeaux lors de l’arrêt au péage. Tous les bus s’arrêtent à une station tenue par un pauvre mec complètement dépassé. Le pillage fut vraiment bon. A boire, à manger et quelques extras (peluches, parfum, etc ...). Lors du retour, le chauffeur nous félicita pour notre comportement et dit qu’il nous recommandera auprès de sa direction !!!! Pour une fois, de notre coté, nous n’avons pas à nous plaindre du chauffeur non plus. Nos deux déplacements « indépendant » cette année se sont parfaitement passés de ce point de vue là. En résumé un bon déplacement comme on aimerait en voir plus souvent.
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