Interview : Pascal Camadini
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C’est sous un beau soleil d’été que nous décidons d’interviewer l’un des nouvelles recrues du Racing, Pascal Camadini, corse d’origine.
Goujon Frétillant : Pascal, quelles sont tes premières impressions sur Strasbourg et la région ?
Pascal Camadini : Je suis très satisfait d’avoir signé au Racing, c’est un club très organisé, où je me sens bien et où je vois que rien n’est laisser au hasard. Quant à la région, j’apprends à la découvrir au grès des visites de maisons et j’espère approfondir cela tout au long de la saison.
G.F. : Peux-tu nous dire ce que tu penses des supporters bastiais et lorientais ?
P.C. : Les supporters bastiais ont des esprits impatients ! Ils font beaucoup de bruit mais ne sont pas aussi méchants qu’on le dit. Le public lorientais a plus la culture du beau jeu, parce que Christian Gourcuff est là-bas depuis pas mal de temps et le public c’est un petit peu adapté. Ce public est plus lent au démarrage, mais une fois que ça marche, cela reste un public fidèle parce qu’on a tourné à peu près 10000 de moyenne, ce qui n’est pas mal pour Lorient. Ce sont des gens avec lesquels je suis toujours en contact.
G.F. : Est-ce que tu ressens aussi en Alsace une forte identité régionale ?
P.C. : Cela fait 3, 4 jours que je suis là, on est parti une semaine en Allemagne en stage, et je n’ai pas put me rendre vraiment compte. Mais au dire de certains, cela ressemble à la Bretagne ou à la Corse et je vais le découvrir, je pense, dans les prochaines semaines.
G.F. : Certains joueurs, t’ont-ils parlé des supporters strasbourgeois et en particulier des UB90 ?
P.C. : Non. On m’a parlé en général de l’ambiance, on m’a dit que si on débutait bien, si on réussissait à faire quelques belles perfs, cela risquait de faire une belle moyenne. Ce que j’espère, en ce qui concerne les Ultras, c’est de les découvrir dans pas longtemps.
G.F. : Toi personnellement, comment tu t’entends avec les supporters ?
P.C. : Très très bien, il n'y a jamais eu problème. Il suffit qu’il y ait un respect mutuel et que les supporters comprennent qu’on ne peut pas gagner tous les matchs 3-0. De plus, les joueurs comprennent aussi que les supporters sont là pour les encourager mais en contrepartie nous devons fournir un spectacle de qualité. Je pense que c’est la moindre des choses de venir les saluer avant et après le match, des petites choses qui font plaisir (NDC : tu l’as dit !!).
G.F. : Comment se passent les relations avec les autres joueurs ?
P.C. : Là-dessus, ça fait partie aussi des grosses satisfactions, je suis bien avec tout le monde. Cela à l’air d’un groupe sain, même si quelques tiraillements sont inévitables comme dans chaque vie de groupe. En tout cas, cela fait partie du métier et comme cela fait quand même un petit bout de temps que j’aie commencé, j’arrive à gérer assez facilement.
G.F. : Que pensais-tu de la Meinau avant de venir à Strasbourg ?
P.C. : Ben écoute, je n’ai jamais joué ici c’est drôle ... L’année dernière, j’étais blessé, avec Bastia j’avais été blessé et une autre fois le coach ne m’avait pas retenu. Je crois que je suis venu une fois en tant que remplaçant et je crois que l’on a perdu. La Meinau est le stade de France où j’ai le moins joué d’ailleurs !
G.F. : Quel stade t’a laissé la meilleure impression (infrastructure) ?
P.C. : J’ai bien aimé Toulouse, même s’il n'y avait pas beaucoup de monde et qu’ils jouaient les derniers rôles. Je n’aime pas du tout le stade Marseille, j’aimais bien le Parc des Princes et j’ai pas encore vu le Stade de France. En général, touts les stades refaits pour la Coupe du Monde sont une belle réussite à l’exception de celui de Marseille.
G.F. : Pourrais-tu citer nos ennemis ?
P.C. : (Rires) Aucunes idées. Je pense qu’avec le sud cela ne doit pas aller trop fort ..... non ?
G.F. : Surtout Mulhouse, Metz et Bordeaux !
P.C. : C’est vrai qu’avec Bordeaux à l’époque de la D2 quand les deux clubs sont montés en même temps cela avait l’air chaud (NDC : chapeau bas monsieur Camadini pour cette culture, vous êtes le premier joueur à avoir trouvé les raisons).
G.F. : Les UB90 sont entrain d’aménager leur local, est-ce que tu accepterais de passer après un match ?
P.C. : Pas de problème, une fois de temps en temps, il faut entretenir les bonnes relations.
G.F. : Pour finir, un petit mot ?
P.C. : (Rires) Soyez là pour la reprise, soyez nombreux et encourager-nous ! Je sais que c’est difficile mais même quand cela ne va pas, il faut nous soutenir. Je sais que pour les Ultras il n’y aura pas de problème, parce qu’eux encouragent toujours la plupart du temps dans tous les clubs, et c’est plutôt au reste du public de rester fidèle.
La rédaction du zine tient à souligner que Pascal a vraiment été sympa et nous remercions pour le temps qu’il nous a consacré. En espérant qu’il viendra nous saluer comme promis lors des matchs à la Meinau et à l’extérieur. |
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