C’est le grand retour de la rubrique ascenseur qui a été malencontreusement oublié pour le premier numéro de la saison. On va donc faire le point sur ceux qui nous quittent et sur ceux qui viennent ou reviennent en première division. Honneur aux disparus.
Lorient :
Un seul groupe, les Merlus Ultras qui a eu le mérite de ne pas démérité tout au long de la saison. Une présence vocale acceptable à domicile conjugué avec quelques petites animations (torches, confettis, etc ...) La structure du stade limite la taille du kop lorientais qui en revanche peut compter sur un bon soutient populaire (très bonne moyenne de spectateurs vu la taille de la ville). Les déplacements sont un petit peu le point noir du groupe. Peu nombreux l’année dernière malgré la présence en D1 (on ne les a pas vus à la Meinau). Il faut dire que l’éloignement de la ville et le calendrier du championnat n’arrange rien. En conclusion un club de même acabit que Troyes ou Sedan tant au niveau des moyens que des supporters. Modérons ce propos en précisant toutefois que la mentalité Ultra est assez présente chez les Merlus Ultras.
Sochaux :
Les deux groupes sochaliens Joyriders et Indépendants Virage Sud (IVS) ont montré une assez bonne image au cours de la saison. Leur performance à la Meinau doit forcer le respect car vu leur nombre, ils ont plutôt bien assuré. A contrario leur performance à domicile contre nous a été assez faible tant au niveau vocal que de l’animation proposée. On a vu les Joyriders et les IVS assez souvent en déplacement, ce qui les place dans une bonne moyenne française. Pour les tifos, là par contre pas grand-chose à signaler. A leur décharge, il faut dire que le stade Bonal était en reconstruction. A noter également que l’on pas eu trop de nouvelles des Crazy Lions le troisième groupe sochalien, à suivre lors de cette saison en D2. Une perte au niveau des supporters français qui ne sera pas contrebalancée avec l’arrivée de Troyes et Sedan sauf pour la distance de déplacement (soyons un peu nombriliste).
Toulouse :
On dénombre trois groupes à Toulouse : les Ultras Occitans, Les Indians et les Purple Cobra. Le strict minimum du coté de la ville rose lors de la saison dernière. Peu ou pas de tifos, idem pour les déplacements. On ne les a pratiquement pas vu en France. Les trois groupes sont difficiles à cerner quant à leur implication. Historiquement ce sont les Ultras Occitans qui ont implanté le mouvement Ultra à Toulouse mais leur activité a l’air en baisse. Les Indians au contraire semble avoir pris de l’importance numériquement et tende à assumer le rôle de supporter leader au Stadium. Pour les Purple Cobra mis à part une très belle bâche nous n’avons pas beaucoup d’informations sur ce groupe. A suivre cette saison avec les ambitions avouées du club de retrouver l’élite le plus rapidement possible.
Maintenant au tour des p’tits chanceux qui ont réussi à s’extirper de cet enfer qu’est la D2.
Sedan :
C’est l’inconnu le plus complet en ce qui concerne Sedan. Nous sommes restés à l’heure du groupe « Les Bulldogs » mais depuis plus rien. On n’a pas d’info donc on vous dit pas de bêtises. Il faudra découvrir cette saison les supporters sedannais qui doivent se situer tout de même dans une fourchette assez faible par rapport au P.U.F..
St Etienne :
Le gros morceau. Le retour des verts parmi l’élite va faire couler beaucoup d’encre. On peut s’en réjouir au niveau des supporters mais on peut aussi craindre leur réaction. En effet, leur passage en D2 a révélé une radicalisation des groupes Ultras et les seuls contacts que les Magic Fans avaient encore avec les Bordelais semblent compromis. Les deux groupes stéphanois (Magic Fans et Green Angels) ont également profités de la D2 pour se séparer et prendre la direction chacun d’une tribune. Pour la petite histoire, c’est le groupe le plus jeune (les Green Angels) qui a déménagé. Les Magic Fans n’ont semble t-il toujours pas réglé leurs problèmes de politique dans le groupe et on leur colle volontiers un peu partout une étiquette de proche de l’extrême droite. C’est d’ailleurs à priori une des raisons pour lesquels les Bordelais (clairement à l’extrême gauche depuis une saison) semblent avoir coupés les ponts. Nous n’avons pas assez d’éléments pour conclure, mais il est clair qu’il y a quelque chose de troublant là-dedans. Reste que sur le papier, les Stéphanois font partit du trio de tête des Ultras en France. Les animations sont monstrueuses (notamment celles en D2 la saison dernière) et les déplacements se font en masse partout et depuis très longtemps. Les gadgets sont nombreux bien que le graphisme laisse à désirer. Leur présence physique à domicile comme à l’extérieur laisse présager le pire pour cette saison (dernier exemple en date à Marseille). Le déplacement à Geoffroy Guichard sera chaud cette saison (en plus la cage visiteur se situe à côté du virage des Magic) !!!
Troyes :
Là on peut dire quelque chose puisque nous nous sommes rendus à Troyes à la fin du mois d’août. Un seul vrai groupe : les Magic Blue Boys. Ils possèdent une banderole et des tambours. Pour le reste cela ressemble plus au ¼ de virage de 1992 à la Meinau plutôt qu’à un virage d’Ultras. D’ailleurs, il est à noter qu’ils sont placés à l’extrême droite de leur tribune (près d’un poteau de corner) et que ce n’est pas la meilleure place. La présence vocale a été très faible puisqu’à une centaine de strasbourgeois nous n’avons pas souffert de concurrence. C’est un Kop très amical (ils prônent le fair-play) mais qui ne fait pas trop de bruit. En conclusion, un club mineur en ce qui concerne les supporters. |