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Kaos on the road : Nancy

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Pour le plus court déplacement de la saison, nous avions organisé un bus 55 places 100% UB90. Nous avions RDV à 14h45 devant le stade pour un départ à 15 heures. En majorité devant le stade partir de 14h30, nous attendons patiemment le bus sous un superbe soleil qui déjà chauffait pas mal (au passage Conan se fera une superbe entorse de la cheville). 15 heures passées, nous supposons que comme d’habitude la compagnie a du retard mais au bout de 30 minutes d’attente nous commençons à nous interroger. A 15 h 40, un bus arriva. Juste le temps de rentrer le matos et de monter dans le bus et nous partons. Un problème subsistait tout de même puisque le bus comptait 47 places et nous étions 55, mais en poussant les packs et en squattant le milieu cela allait rapidement s’arranger d’autant que le chauffeur était très cool.

L’aller fut rythmé par de bons gros délire entre la section New Spirit et les plus anciens. Les anciens réussirent à repousser les NS malgré une bonne résistance de ceux-ci. Fred s’amusa à piquer tout ce qui lui passait sous la main et faisait visiter l’objet dérobé à son caleçon. Ainsi y passèrent tee-Shirt, lunettes ou encore bâches NS, etc .... Une pause pipi devant la mairie d’un village et une photo de groupe sur les échafaudages, un très bon moment que nous avons partagé sous la fenêtre du maire (au deuxième étage) en chantant !! Fred voulut empoisonner la NS avec ses brioches pourries mais nous avons résisté. Voyage aller mémorable pour certains, comme Rico qui après avoir goûté à la sodomie fut enfermé près d’une heure dans la couchette du chauffeur. Nous entrions déjà dans Nancy, juste le temps de se rhabiller (NDC : on va avoir une de ces réputations : sodomie, mecs à poil, etc ...) et que Fred fasse la distribution de sucettes et c’était bon. Arrivés au stade nous entamons un foot sur le terrain d’entraînement de l’ASNL rapidement écourté par la sécurité.

Les billets en poche, nous sortons le matos et entrons dans le stade sans problème malgré une fouille honnête. Déjà une petite cinquantaine d’indépendants peuple notre marmite et nous bâchons, avant d’être rejoints par les Blue Pirates et le CCS. Nous serons en tout environ 500 strasbourgeois. Dès les premières chansons crachées par la sono du stade, nous commençons à danser, à nous déshabiller et à bouger notre corps sur des rythmes endiablés. Nous ne verrons pas le temps passer jusqu’au début du match.

L’entrée des joueurs fut saluée de notre part par trois torches puis des drapeaux et des étendards. A note que le claviste du zine s’est brûlée gravement avec une torche donc soyez plus indulgent si vous voyez des fautes, il a tout tapé avec un doigt comme les fonctionnaires de police. Malgré un problème de méga Nolive et Philippe lancent les premiers chants qui furent bien suivis par la tribune. La première mi-temps fut très bonne vocalement et restera comme certainement la meilleure prestation vocale de l’année à l’extérieur. Sur le terrain c’est assez équilibré et juste avant la mi-temps Peggy marque un but libérateur. C’est l’explosion dans la tribune, nous montons au grillage qui franchement était en triste état et tous les points de soudure pétent un par un .... Le but à peine marqué l’arbitre siffle la mi-temps et la sono du stade reprend de plus belle. Cette fois-ci on dirait que la majorité de la tribune danse et pogote joyeusement. Vraiment une super ambiance de délire tous groupes de supporters confondus.

En deuxième mi-temps l’ambiance fut moins bonne car Nancy revient et là sans méga cela devient difficile. L’ambiance devient même nulle quand Nancy repasse devant, mais ce ne fut pas pour longtemps puisque le Racing revint à la marque et nos chants redeviennent puissants. Les dernières minutes arrivent et là c’est la folie. BUT !! Un troisième but du Racing, et là je ne vous raconte pas l’ambiance. Tout le monde sur le grillage de merde qui tombe à un endroit et ce jusqu’au coup de sifflet final. Les trois points nous ouvre une chance de sauver cette troisième saison de merde en jouant l’Europe.

La sortie est tranquille sous les yeux d’un grand nombre de gendarmes mobiles. Sur le parking, on se réchauffe autour d’une torche et on savoure ce match autour d’une bonne bière. C’est déjà l’heure de rentrer en Alsace. Le retour est assez calme malgré la victoire. A noter encore et toujours les provocations des anciens envers la New Spirit et dans le fond du bus, une discussion mémorable sur le foutre et tout ce que l’on pouvait en faire avec bien sûr toujours Chonchon au cœur de cette affaire ..... On s’arrête pour pisser et faire le plein de sandwich, peluches, lunettes de soleil, etc ...

Partis les premiers, nous arrivons les derniers, mais ce n’est pas grave car ce déplacement était vraiment super, dommage pour ceux qui l’on raté.
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