Faisons aujourd’hui un point sur les jumelages ou autres prétendues amitiés nous liants à d’autres groupes Ultra.
Cet article a pour but de mettre fin à la rumeur (moins persistante c’est temps-ci) concernant l’amitié bidon qui aurait (malheureusement) pu nous lier à un groupe parisien les Tigris Mystic.
(NDC : Attention, j’attire votre attention (2 fois en 4 mots) sur le fait que les propos tenus dans cet article n’engage que leur auteur et n’implique pas le groupe.)
Tout commença lorsqu’un membre du bureau nous proposa de faire une rencontre balle au pied avec le groupe parisien avant la rencontre de championnat du 22 août dernier. Il se démena pour avoir un terrain prêté par le club de Schiltigheim présidé par notre ancien président Rolland Weller. La rencontre eu lieu dans une bonne ambiance. Le soir après le match de la Meinau, nous invitons les parisiens à rejouer un match mais en salle cette fois, dans notre point de ralliement de l’époque. Tout le monde trouve cela sympa et on passe une bonne soirée. Viens alors le temps de dire au revoir (NDC : adieu ?).
(NDC : pour les membres du bureau cette journée était à ranger dans le rayon des bons moments passagers et il n’était en aucun cas prévu de faire un jumelage ou autre amitié avec les parisiens. C’était un peu comme un amour de vacances, un amour sans lendemain ... Oups, là je m’égare, et je rends plutôt la main à l’auteur de l’article pour la suite.)
Les choses vont alors très vite. A savoir que les parisiens se déplacent lors de Le Havre/RCS quelques mois plus tard. Le bureau qui avait eu vent de cette possibilité (deux semaines avant le déplacement) et l’avait rejeté à l’unanimité moins un. (NDC : en effet, cette décision avait été prise avec toujours comme idée que le match avec les Tigris avait été sympa sans plus et que nous ne voulions pas donner suite). Malheureusement, on nous mis au Havre devant le fait accompli car notre homme n’avait pas jugé utile de prévenir les parisiens que leur présence n’était pas souhaitée. Résultat, quinze parisiens seront à nos cotés et ne voulant pas passer pour les salops, que nous sommes pourtant, nous acceptons leur présence. Par contre nous ne participâmes pas aux incidents d’après match provoqués par les parisiens pour bien nous démarquer d’eux.
Suite à ce match nous apprenons joyeusement dans leur fanzine que “ Les UB90 ne sont pas des Ultras à part un gars ou deux ”. Renseignement pris, il s’avère qu’il n’y a qu’un seul Ultra chez nous et que c’est notre relais avec le groupe parisien. Malheureusement pour les parisiens et pour leur envie de rapprochement, cet Ultra a depuis quitté le groupe, ce qui fait que nous sommes à présent les Boys 90, qu’on se le dise.
(NDC : il est à noter que nous avons court-circuiter notre contact et que nous avons contacté les Tigris par nos propres canaux et que eux aussi ont été surpris. En effet, d’après eux, il n’était pas du tout question de jumelage avec Strasbourg. Est-ce que notre agent était un agent double et qu’il aurait essayé de nous torpiller tous les deux ? Mais au profit de qui ? Les russes, la CIA, profit personnel ? On ne le saura jamais. Toujours est-il qu’il reste des faits troublants. Par exemple : pourquoi les Tigris sont venus au havre s’il ne voulait pas se jumeler avec nous ?)
Maintenant me direz-vous que fera-t-on la prochaine fois que nous rencontrerons les parisiens ? Je vous répondrais bêtement .... rien puisque nous ne sommes pas Ultra à leurs yeux. Plus sérieusement, on s’expliquera et on verra bien.
On termine avec un vrai jumelage cette fois-ci. Le jumelage avec les Ultras Nancy fut sérieux et sincère. Cette amitié eu pour naissance, une alliance contre les messins. Mais logiquement cela à viré à l’amitié réelle. Les voyages Meinau-Picot se sont succédés et nous fûmes accompagnés à deux reprises en déplacement. Sans compter les déplacements à Metz. Né sous l’impulsion des anciens leaders (JP en tête), cette amitié s’estompa avec le temps, pour arriver à l’état zéro aujourd’hui. Toutefois, une écharpe commune a été réalisée, avec une face officialisant notre union, l’autre clamant notre haine envers les FCM (Metz et Mulhouse).
Pour finir, jumelages et amitiés ne servent à rien, sauf s’attirer d’autres ennemis issus de cette amitié car vous n’êtes pas sans connaître le vieil adage : “ les amis de mes ennemis sont mes ennemis ”.
La prochaine fois, un cours sur l’art de mouiller son maillot (et pas seulement en le passant à la machine) ou comment représenter dignement son club. |