Qui sont-ils ? Les Irréductibles Toulon
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Encore une nouvelle rubrique pour ce premier fanzine de la saison. Vous vous disez, encore un focus sur les autres groupes français et étrangers. Alors, là nous disons oui mais non !! Dans cette rubrique, nous allons faire la part belle aux groupes méconnus qui font du bon travail. Il en existe et plus que vous ne croyez. Ce n’est pas dans cette rubrique que vous trouverez les Ultramarines ou le CU84. On inaugure cette rubrique avec les méritants toulonnais, puis nous verrons (nous n’excluons pas de faire un tour à l’étranger).
Les Irréductibles Toulon (IRD) virent le jour lors de la saison 1992-93. L’équipe évoluait à l’époque en CN1 après la double rétrogradation du Sporting qui jouait en D1 depuis 1983. Les groupes Rasta Bronx, South Wolfs et Brigade Azur et Or fusionnent pour former les Irréductibles Toulon 93. Et cela dans le but d’encourager le Sporting Club de Toulon de façon plus homogène dans cette période difficile.
L’appellation « Irréductibles » a été choisie pour montrer combien ils étaient attachés à leur équipe et solidaires dans la victoire ou la défaite. Mais également pour le fait que seulement une vingtaine de mecs se défonçait réellement pour le groupe en CN1.
Les deux premières années en CN1 furent une vraie galère. Peu de monde vraiment motivé au début (2 ou 3 déplacements en 92-93) et à peine mieux l’année suivante (1 bus quand même à Fréjus, ce qui n’est pas mal pour la CN1). Il y eu également lors de cette saison, la sortie du premier autocollant et il faillit être le dernier, vu que le club était prêt a déposé le bilan. La troisième saison en CN1 aura été le vrai déclic : grosse progression du groupe (sortie de 300 écharpes, cartes de membres, tifos et surtout 11 déplacements) numériquement et quantitativement. De plus les jours étaient motivés ce qui eu pour conséquence la remontée en Super D2.
Cette année, l’équipe a terminé 14ème de la Super D2. Il est à noter qu’une petite crise a éclaté à la trêve, car le groupe a fortement contesté l’équipe. Mais niveau tribune aucun problème, les toulonnais sont certainement le meilleur groupe de Super D2 après les stéphanois. Il compte 300 membres et possède un très bon potentiel vocal à domicile (reconnu également par les Red Tigers dans leur numéro 18 de « Rugir ») qui est meilleur par rapport à certains pseudos - groupes de D1. Situés en tribune Sud Delangre, ils font des tifos peu complexe (petits drapeaux, bandes plastiques, grands drapeaux, etc...) mais bien réalisés. Cette saison 19 déplacements sur 21 ont été effectués avec notamment 2 bus à St Etienne et 3 à Martigues.
Au niveau du relationnel avec les autres groupes on peut dire que les toulonnais s’entendent bien avec les parisiens (NDC : ce qui est plutôt rare) et ils ont pour ennemis : les marseillais, les toulousains, les niçois et depuis cette saison les gueugnonais. En effet, lors de Gueugnon/Toulon beaucoup d’insultes ont volés ce qui n’est pas très fameux de la part des « Ultras Sympas ». Lors de match Toulon/Toulouse, la bâche des Indians Tolosa a été dérobée. Les IRD sont anti-niçois depuis que la Brigade Sud est venue à Toulon avec une banderole « 13 morts, merci l’immeuble » et cela en référence au supermarché Casino le long de la promenade des anglais qui s’était effondré.
Les toulonnais éditent un fanzine qui s’appelle « le 12 ème homme » et qui a une parution très irrégulière (2 numéros seulement en 96 - 97 !!). Ce zine est pas mal fait, sans plus. On y trouve des résumés de match un peu courts et les rubriques habituelles. Un bon point par contre pour les reportages sur les groupes étrangers, ils sont très complets.
Les Irréductibles Toulon sont un bon groupe de Super D2 qui mérite d’être plus connu. Leurs animations dans le stade Mayol et leurs déplacements sont là pour le prouver. Une mentalité dont pas mal d’autres groupes devraient s’inspirer.
La rédaction remercie Romain et Karim des Irréductibles Toulon pour leur aide. |
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