Afin de faire taire certaines rumeurs et d’éclairer vos conscience (éprises de connaissances comme chacun sait), il est temps de clarifier les relations dirigeants - supporters au-delà des bruits sur le local, le logo et les sifflets vis-à-vis du speaker notamment.
Commençons par le haut. Les différents groupes ont eu une seule occasion de rencontrer notre nouveau président M. Proisy. Cette réunion s’est toutefois déroulé à son instigation, le 25 Juin dernier, en pleine période de remaniement et de recrutement. Réunion au cours de laquelle il nous a présenté Bernard Gardon et le nouveau logo, dont on se demande d’ailleurs lequel des 2 est le plus apprécié, mais nous y reviendrons. (NDC : on peut simplement préciser que M. Proisy nous a lui-même expliqué que l’espèce de triangle bleu marine qui enfonce la partie bleu claire du logo est une cigogne ! Design ou retombée de Tchernobyl, mystère ? Pour toute protestation, contactez la Ligue pour la Protection des Oiseaux : LPO)
En fait cette réunion sera d’avantage un long monologue concernant les intentions d’IMG au Racing, le centre d’entraînement, la dimension européenne du club, le recrutement, le stade, le merchandising, etc ... qu’un dialogue concernant directement les supporters. Un mois plus tard, la situation est tout autre. En effet, lors du match amical contre Arsenal, le 25 Juillet, le virage gronde. Bernard Gardon ayant durant la semaine sommé le groupe d’évacuer le local dont nous disposition sous la tribune Nord. Toutefois sa décision était prise depuis plus de 15 jours mais il n’en avait fait part qu’au président du CCS (Club Central des Supporters) lequel faute de délai et de note écrite ne nous a pas prévenu. Ce qui fait que les principaux concernés, c’est à dire nous, seuls occupants du local, n’étions prévenus que 3 jours avant le match et que nous fûmes (NDC : cool le passé simple !!) obligés de vider les lieux. Le ton avait d’ailleurs singulièrement monté et la serrure avait déjà été changée. S’en suit le match contre Arsenal et les protestations du virage. Sont au courant, les DNA, l’Alsace et les radios locales, ainsi que les spectateurs (grâce à un tract distribué le soir du match et complété par la banderole « où va t’on avec Gardon ? »). Interpellé en tribune présidentielle, ce n’est qu’après l’arrivée des journalistes que M. Gardon acceptera de fixer une réunion pour le mercredi suivant.
Suite de notre palpitant feuilleton dans un instant, pub. Au cours de cette réunion à laquelle prennent part des représentants du CCS et des UB90 d’une part et M. Gardon, M. Weisbecker, M. Schlenker et M. Colin d’autre part, des problèmes plus concrets sont abordés. Au sujet du local, nous apprenons que contrairement à M. Weller, Bernard Gardon ne peut, ni ne veut se porter garant (en tant que locataire et utilisateur du stade) en manière de sécurité, notre local ne rentrant pas dans les normes pour les locaux servant de lieu de réunion (sortie de secours, ventilation). L’argument paraît valable mais quand on lui demande un autre lieu de réunion, la réponse est négative au motif que lui-même et son administration manque de place. Idem pour le CCS qui tenait ses réunions dans le salon des trophées du club. Même refus lorsque nous demandons à conserver le local comme simple local matériel, en effet il faut prendre conscience du matériel que nécessite un match à domicile : bâches et banderoles, tambours, gadgets et photos + tables pour la vente, drapeaux, étendards et mats plastiques, mégaphone + tout le matériel nécessaires aux tifos (feuilles, bandes plastiques, etc ...) et à la préparation (peinture, carton, etc ...).
En consultation avec M. Weisbecker, Bernard Gardon nous octroie un autre local - matériel uniquement - mais l’on déchante vite puisque l’escalier qui en constitue le plafond laisse passer l’eau, ce qui revient à avoir un local à ciel ouvert. Cela signifie également que 90% du matériel ne peut y être stocké, de plus le sol est en terre et il n’y a pas d’électricité. Nos réactions exprimées à travers trois officielles notes (qui sont désormais le seul moyen par lequel il faut dialoguer avec le club) sont pour l’instant resté lettre morte. D’autres points ont été « officialisés ». En effet, les entrées au stade avant les match (bâchage, préparation tifo et table pour la vente) sont limités à 10 personnes et l’autorisation de vente est à nouveau reconduite pour une saison. Toutefois le dialogue existe puisqu’avant le match contre Nantes (21 Août), Bernard Gardon convoque un responsable du CCS et un des UB90 pour les entretenir des actions relatives au recrutement et au changement de statut du club. Les contacts avec M. Schlenker, responsable de la sécurité sont toujours aussi épisodique et ses propos toujours aussi déroutant. Dernier exemple en date, après le tifo PQ contre Bordeaux, il vient nous voir pour nous expliquer que le club va prendre une amende de 10000 Frs parce que des rouleaux ont franchis le grillage (NDC : les fourbes !!!). Il nous annonce, qu’il a essayé de nous couvrir puis se lance dans l’énoncé des différentes interdictions tout en pestant contre les règlements, certains éléments du virage et les dirigeants, bref limite compréhensible.
Enfin une réunion avec Thierry Wendling (le fils du père) et le nouveau speaker était prévue le vendredi 3 Octobre mais suite à un malentendu, nous n’y étions pas représenté. Le problème du speaker, accueilli par des sifflets avant chaque match n’a pas été abordé, en revanche un responsable du CCS leur a touché un mot au sujet du futur déplacement à Liverpool. Que penser après tout ça ? Il est dit que le temps ou pour demander quelque chose, il suffisait d’aller taper sur l’épaule de M. Colin ou M. Weller (on exagère à peine) est bien révolu. Tout comme est révolu le temps où ces mêmes personnes passaient nous voir au local. Maintenant il faut communiquer par note interposées, point à la ligne. Après chacun peut avoir son avis sur les résultats, le recrutement, le logo, le nouveau stade, etc ... Mais force est de constater qu’une page semble bel et bien tournée. |