Kaos on the road : Clermont
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Avant de narrer notre nouveau voyage dans le massif central, il convient d'en rappeler le contexte. Certaines rumeurs extrêmement sérieuses faisaient état d'une probable attaque d'une grande puissance étrangère (vous savez les voleurs de poules). En effet la citée des bibendums n'est pas très loin du campement de caravanes qui sert de maison aux stéphanois. Même pas peur !
Nous arrivons tout de même à monter un bus à organiser un bus à notre initiative avec l'ensemble des groupes (UB90, Blue Pirates, Phöenix Sons, Furets et CCS), et en route pour la citée des volcans ! De nombreux délires, comme d'habitude, agrémenteront le voyage. Roulian offrit au bayonnais pour son anniversaire une revue présentant des programmes agrémentés de photos érotiques d'une chanteuse corse au postérieur fort développé (spéciale dédicace à miss aly...). Malheureusement la revue passa entre les mains de divers Ultras en ruts et les pages restèrent impossible à décoller pour la suite du trajet... Premier arrêt et notre capo idole des jeunes filles en fleur nous offrit l'occasion d'un spectacle burlesque en trouvant le moyen d'envoyer sa chaussure sur le toit de la station service. Un grand moment quand il a fallu l’a récupérer à l'aide d'un amoncellement de poubelles, sous l'œil hagard et désolé des gérants. Le temps de constater que nos chauffeurs sont un peu cons et roulent comme des escargots, la suite ne fut que discussions et débats sous le regard apaisant de Vin Chaud qui se refait la love parade agrémentée de cris de prédatrice et de blagues dont lui seul a le secret (la dernière en date : quelle est la différence entre un chocolat avec des noisettes et un chocolat sans noisette? Bin y'en a un qui est le mâle (celui avec les noisettes) et l’autre c’est la femelle...). Les joutes verbales portaient essentiellement sur le sexe, l'Interne, la bienséance de la sodomie le tout agrémenté par Jean-Marc qui nous fit découvrir le plaisir du sexe par message sur téléphone portable !! Dany quand a lui nous expliqua qu'il avait vu un troupeau de sangliers à 4 heures du mat' au polygone et que même les lensois n'avaient jamais vu ca (y'avait quoi comme champignons dans ta tarte flambée???). Près de Lyon, nous embarquons de nouveaux renforts : un Blue Pirates totalement bourré (NDC : pléonasme non ?) qui avait emmené avec lui 4 de ses potes locaux (enfin 3 lyonnais et un parisien cousin d’un des lyonnais, vous suivez toujours ?), d'allure assez impressionnante il faut bien le dire. S'en suivirent des discussions très intéressantes portant notamment sur le mouvement hools. Vu la vitesse à laquelle nous avançons nous arrivons à la bourre au stade de Montpied et nous loupons les premières minutes de la rencontre (et encore heureusement que la fouille fut vite expédiée). Nous marquons notre présence par le crâmage d'une torche. Le stade local est vraiment pourrave. Imaginez une gigantesque tribune moderne en forme de grosse moule bien baveuse et trois buttes en terres sur lesquelles on a posé des strapontins ... un véritable coupe-gorge !! Surprise le public local ne se montre pas trop hostile et nous ne sommes que très peu chambrés. En fait on ne peut pas dire que nous sommes dans un chaudron ! Seuls les Furiosi Rossoblu se feront un peu remarquer, principalement en agitant continuellement des drapeaux, mais on ne les a pas entendus (au moins ont ils ont le mérite d'exister). A noter également la présence de 2, 3 gars avec du matos Magic (bomber et écharpe) mais très isolé et pas du genre à venir nous faire chier. De notre côté ce fut des chants continuels, remuage constant de drapeaux quelques bons mouvements et 2 torches cramées sur 5 rentrées. En effet, Dany a oublié de cramer les deux qu’il a rentré (et oui c’est possible d’oublier cela) et Kenny en a fait tomber une au pied du responsable de la sécurité. Trop fort les gras !!! Bref, rien de génial vu la faible population présente, mais nous avons montré que nous étions présents et c'est le principal. Le Pirate bourré se fait arrêter à cause de son taux d’alcoolémie et il se fait mettre au frais pendant la rencontre (il avait besoin de dormir).
La rencontre ne fut pas passionnante, nous avons vu un match sérieux du Racing qui maîtrisa la situation. Une victoire logique sur le déroulement de la partie a défaut d'être brillante mais vu l'hécatombe et les désastres habituels face aux divisons inférieures nous ne ferons pas la fine bouche. Les habitués vinrent nous saluer, Ismaël et Bertin offrant même leurs maillots. Le retour au bus fut marqué par l'intransigeance d'un bête fonctionnaire de police envers le Pirate bourré qui n'avait rien fait de mal. Il préféra emmerder le monde en appliquant le règlement à la lettre plutôt que de se montrer arrangeant. Le flic nous dit que si nous partons tout de suite, il le met dans un train à 1h du matin direction Lyon et il n’a pas de poursuites. Si nous restions pour les faire chier, ils lui mettrai sur le dos une procédure. Le flic ira même jusqu’à s'engager personnellement à ce que le Pirate soit déposé directement dans le train.... Amusant quand on connaît la galère qu'à connu notre gars, comme quoi faut jamais croire la flicaille ! Finalement il le lâcheront trop tard pour attraper le train et il passera une nuit complète à Clermont. On saluera également le mouvement de solidarité de nos chers chauffeurs qui menacèrent de se barrer sans nous si on montait pas sur le champ et refusèrent ensuite de quitter l'autoroute sur quelques kilomètres pour arranger les lyonnais... Bravo les gars! Bref ces crétins nous énervèrent un peu mais la satisfaction du devoir accompli, de la victoire et le fait qu'il n'y eu aucun incident reprirent le dessus sur l'énervement. Le retour fut agrémenté de quelques canulars téléphoniques douteux, oeuvres du tombeurs de pucelles (« Pitié béné , fait pas la gueule !! »), de LeKost au fond du bus (Boris : « ah là cela a l'air d'être du sérieux les gars !!! »), ou du corres à Georges... Petit a petit le bus s'éteignit (à part une intéressante discussion sur l’évolution du groupe) et nous tombons comme des mouches dans les bras de morphée. .Les chauffeurs nous refont un petit coup d’intox en prétendant arrêter le bus à 6h00 pile où que nous soyons. Finalement l’heure fatidique passe et nous arrivons à 6h30 à Strasbourg. On est venu, on n’a rien vu et on a vaincu ... |
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