Pour ce déplacement dans le Nord très petite mobilisation. Deux raisons principales à cela. Tout d’abord ce match se déroule un mercredi (merci la Ligue) et ensuite il est le premier d’une série de deux déplacements consécutifs (nous allions à Monaco 3 jours après). Nous arrivons tout de même à réunir 9 personnes pour garnir un J9 direction le Nord en cette fin novembre.
A l’aller l’ambiance est assez festive surtout avec Capo-Arnaud (va fanculo la techno) qui a ramené ses cassettes du Colysée. On fait un petit passage au Luxembourg histoire de refaire le plein de cigarettes et on repart direction la Belgique avec ses magnifiques autoroutes gratuites (c’est bien ce pays). Pour rythmer le voyage, nous avons recours à présent à la cassette mythique de Emile et Image avec des chansons aussi célèbres que : « Joël oh mon Joël ne touche pas à mes fesses » ou bien encore « Il m’entraîne au bout de la nuit, le Stéphane Mory » ou bien « Ils sont partis pour gagner mais ils ne sont jamais rentrés », bref rien que du bon. Lekost est fièrement installé sur la banquette arrière entouré des deux représentantes de la gent féminine et il commence déjà avec ses questions dérangeantes. Petit arrêt caca dans une station belge et là c’est l’incident. Il faut payer deux francs français pour utiliser les chiottes. Arnaud à l’air tout content avec son billet de 200 F et c’est là que la dame-pipi sort un pot remplit de pièces et lui dit : « pas de problème j’ai de la monnaie ». Résultat 198 F en pièce de 1 ou de 2, il est content le Arnaud. Après un petit plantage de route (c’est en Belgique faut pas l’oublier alors bon niveau signalisation, ils encore des progrès à faire), on arrive à Lille.
Cela fait 3 fois que Fred vient et pourtant il ne sait toujours pas où se trouve le stade. On prend la sortie Lille-centre et bingo le stade est droit devant nous. On discute avec des stadiers et ils nous autorisent à nous garer tout près de la tribune visiteur. Arnaud en profite pour revendre au marché noir un billet que nous avions en trop (cela fait toujours cela d’éconimisé pour le déplacement) avec l’aide d’un stadier compréhensif. L’accueil très sympa (et poli) des stadiers tranche singulièrement avec les autres stades (Metz par exemple). On prend place dans notre tribune (de merde) et on retrouve un gars venu en stop depuis Mulhouse (eh oui !!) ainsi que 5 ou 6 autochtones supportant le RCS.
Pour l’entrée des équipes on agite quelques drapeaux et étendards. Côté lillois c’est assez disparate. Dans le virage Est on retrouve évidemment les DVE qui crament une torche ou deux. Dans un autre virage on retrouve les Dogues United qui ont mis une bonne ambiance avant le match (à la lensoise c’est un comble) mais qui n’ont rien fait niveau tifo et à côté de nous se trouve la tribune découverte (sous la pluie) des Rijsel Boys. Niveau ambiance, les Dogues United sont les plus constants mais les DVE ont pour eux la puissance vocale malheureusement ils ne chantent vraiment pas très souvent. Les Rijsel Boys crameront deux torches sur l’ouverture du score lilloise (merci Chilavert) et lanceront quelques chants bien repris par leur tribune. Pour être franc l’ambiance était assez froide voire mortelle par moment (on entendait les joueurs se parler sur le terrain). L’équipe revient au score sur un but Vidéo Gag et nous atteignons le repos sur un bon match nul. Nous avons chanté en première mi-temps mais à 9 cela est forcement difficile pour nous. La deuxième mi-temps sera encore plus dur avec un temps toujours aussi dégueulasse (pluie et froid) et un match de merde. L’équipe parvient tout de même à sauver les meubles. L’ambiance côté lillois s’éteindra parallèlement à leur chance de remporter la victoire. A la fin du match seul Bertin viendra nous voir à notre parcage pour nous saluer et pour nous donner un maillot ? Et bin non c’était pour filer un maillot à un mec à côté de nous dans le secteur lillois (sûrement une connaissance). Assez moyen au niveau de la gestion des supporters quand même.
On part tranquillement du stade et là paf une pierre sur le J9, heureusement pas de dégâts à déplorer. On prend vite la direction des autoroutes belges éclairées la nuit (décidément ils savent y faire les Belges) pour tracer direction Strasbourg. Lors du voyage retour Lekost se met en action auprès des jeunes filles. Évidemment il leur demande leurs fantasmes sexuels mais malheureusement nous resterons sur notre faim et nous apprendrons juste celui de Fred qui aimerait faire l’amour avec les pieds dans une baignoire remplie de Dragibus (à méditer). Le Bayonnais prend le volant est nous sommes alors mis sur orbite direction l’Alsace. Rien de bien spécial jusqu’à l’arrivée à Strasbourg où Lekost pour se faire remarquer (une fois de plus) n'a rien trouvé de mieux que de vider sa batterie en laissant ses phares allumés pendant le déplacement. Résultat, il réveille son frère à 3 heures du mat pour qu’il vienne le dépanner (et oui, nous on n’a pas de câbles crocos dans nos bagnoles, faut pas déconner). En conclusion, une petite mobilisation mais déplacement sympa en J9. |