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Kritik : les zines bordelais

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La prolificité (NDC : ça commence fort) des groupes bordelais n’étant plus à démontrer, nul parmi vous ami lecteurs, ne devra s’étonner des critiques dans l’ensemble favorables vis à vis de leurs différents organes (NDC : ???) de presse (NDC : je suis rassuré). Critiques favorables qui soit dit en passant devrait trancher singulièrement avec celles qui suivent ci - après :

En effet, ça commence à faire un petit bout de temps que les photocopieuses girondines reproduisent (NDC : avec leurs petits doigts musclés) les différents zines successivement apparus au virage sud. Au début des années 90 chaque groupe éditait son propre zine : « Football Fans » pour les Devils et « Le Monde des Ultras » pour les ..... Ultras. Ces zines étaient déjà très ouverts sur l’étranger (faut dire qu’ils n’avaient pas trop le choix, vu qu’en France pas grand chose ne bougeait à l’époque, si ce n’est un petit groupe dans l’Est lointain qui a fait reparler de lui depuis puisque vous n’êtes ni plus ni moins en train de lire son glorieux fanzine !!).

C’est au printemps 92 que les deux zines fusionnent pour donner le « Bôrdeluche Déchaîné » qui adopte un petit rwandais (NDC : ??!!?) et une couverture couleur aussitôt né. Et alors là, amis lecteurs, il faut bien dire qu’on se régale mais également que parfois on déchante (car c’est bien connu, les Ultras chantent et déchantent surtout au printemps). En effet, certains numéros sont assez décevants (peu de page) malgré une certaine régularité dans les rubriques qui mêlent les info sur le groupe, les délires et la découverte d’un groupe français et d’un groupe étranger.

A l’automne 94 la feuille en couleur de la couverture est tombée mais le « tronc » s’épaissit (environ 50 pages !!). Le Bôrdeluche est alors au zénith mais tel Icare il va tomber de haut, de tellement haut qu’il cesse d’émettre au printemps 95 après plus d’une vingtaine de numéros.

Chaque groupe reprend alors son propre organe en main (NDC : ??!!?) : « Ultra Kiri » pour les Ultras et « L’avocat du diable » pour les Devils. Chacun mélange encore infos et délires « locaux » et reportage sur l’étranger mais les rubriques musicales (concerts, sorties) prennent une place importante. Mais il faut bien dire que l’on reste sur notre faim, on ne retrouve pas la mise en page du Bôrdeluche, ni sa richesse (moins de pages !).

En fin de compte (qui est une expression qui signifie : « jusqu’à combien auriez - vous put compter le temps de lire cet article ?»), il n’est pas évident que les bordelais aient gagné au change, à moins qu’on ne préfère 2 zines moyens à un zine bon voire très bon.
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