Profitant d’une bonne quinzaine de jour de vacances méritées après mes durs labeurs de cette année, votre dévoué serviteur( NDC: que vous avez dut voir 14 fois en photos dans le zine), votre célèbre philanthrope ambulant (munis de son turlusiphon) (NDC : cassé par la section « Jude Korps » voilà quelques jours, heureusement pour vous) décida de se faire une petite virée dans les stades français.
La première étape de ce périple me mène à Lyon pour partir avec Lyonnais à la finale de la coupe de la Ligue. Je fus assez bien accueilli et le long voyage me permit, après avoir paradé notre écharpe, de prendre connaissance de tous les problèmes que connaissent les Bad Gones. Le problème est assez simple à résumé. Ils n’ont le droit à rien. Pas de méga (ni de sono), pas de liberté d’expression (zines : enfin là vu leurs contenus fortements politisés), pas le droit de surélever quelqu’un dans la foule (meneur), ils sont assaillis par la PJ en civil (et par les RG) qui procèdent à des arrestations pour n’importe quoi à chaque match. Plus une interdiction de tifos (40000 cierges magiques contre Nottingham, etc ...). Le club allant même jusqu’à interdire 3 jours avant le tifo qu’avait prévu les Bad Gones pour la finale (10000 coupe en carton sur les bras qui ne serviront plus vu le résultat). De plus le changement de tribune (à cause des travaux du virage Nord) a fait énormément de mal au groupe (j’en fis l’expérience plus tard).
Bon, revenons à ce périple. Le voyage aller fut sans problèmes mais sans grande animation (enfin je n’étais qu’avec une partie du noyau : celui qui s’était chargé du matos) et accrochez vous bien .... sans bières. Le club ayant interdit les boissons alcoolisées (NDC : nous aussi l’année dernière à la finale de coupe de France, mais cela ne nous a pas empêché d’en emmener quand même !!) dans le train (il voulait même m’enlever mon radot). Ce fut le même processus que pour nous : les bus nous attendait à la gare. Faisant partie du groupe qui s’occupait du matos, j’eus la faveur de rentrer dans le stade avant l’ouverture des portes. La fouille a été déplorable mais ce ne fut pas le cas pour les autres bus. Suite à l’interdiction du club il de restait plus comme tifo que des drapeaux (ceux des Lugdunum’s), des confettis et quelques torches. L’ambiance fut assez bonne : elle fut meilleure que la notre l’année dernière (cela peut éventuellement s’expliquer par leur plus grand nombre : 14000 Lyonnais). La déception finale fut grande et le retour fut calme.
Coté Messins, les Graoully était ridicules. Ils se sont placés en Boulogne Rouge (au milieu d’une tribune déserte) et ont allumé une petite dizaine de torches en guise de tifo et quelques autres au but refusé. Ils furent complètement surclassés par la génération grenat placé en ¼ de virage, qui a bien assuré niveau ambiance et qui a effectué un bon tifo (petits drapeaux). Mais en général les Lyonnais ont surclassé les Messins au niveau ambiance. A noter que les Graoully m’ont rappelé nous l’année dernière : ils rencontraient les mêmes problèmes mais à la différence que notre tribune était remplie et qu’il y avait un tifo plus que correct.
Après être revenu dans notre belle et chère citée Alsacienne pour assister au match RCS/Cannes, je suis reparti le lendemain pour Marseille/Auxerre via un Lyon/Guingamp .
Le match de Lyon me permit de voir le déclin progressif des Bad Gones. L’ambiance fut très moyenne en première mi - temps (quasiment aucun chant). En seconde mi - temps on peut noter un léger mieux avec quelques chants et des pogos (il est à noter que cette ambiance était du niveau de celle de RCS/Cannes). Mais le fait le plus regrettable, c’est qu’ils n’ont pas bâchés (car leur président qui avait les bâches, n’était pas là). Vont - il procéder à la Magic ? Le groupe a intérêt (s’il veut continuer à vivre) de prendre un second souffle, de remotiver ses membres et d’affronter les problèmes c’est vrai plus nombreux qu’à Strasbourg. Sinon se sera la mort progressive du groupe.
A noter aussi la présence de Guiguamptais. Deux vieux en costard avec des drapeaux Bretons, une vingtaine de femmes et 3 mecs (qui furent rapidement arrêté). Un autre point, aucun de ces supporter (ou trices ?) n’avait d’écharpe sur eux, seule une banderole « Allez Guinguamp » pendait au grillage.
Après avoir flâné en ville (1 jour à Lyon et 2 jours à Marseille), je ne présente devant le Vélodrome le samedi aprèm. C’est grâce à Didier que j’ai obtenu le précieux sésame pour lequel des Marseillais se battaient lors de la location. Les courses finies dans la boutique des Ultras (NDC : Fred mon T-shirt !!), après l’émerveillement (qui ne n’est pas près de s’éteindre) face à un superbe gilet des UTC , Didier arriva en faisant sensation avec son bronzage et ses bottes.
Dans le pesage chacun à son rôle. Le responsable du matos, le vendeur du zine et surtout les mecs chargés du tifo, bref c’est une organisation impressionnante. Comme tifo le CU84 avait fait une sorte de fond bleu avec du papier crépon (?!) puis des étendards représentants chaques joueurs. Coté Winners : les étendards furent sortis. Le virage Nord avait déployé son grand voile ainsi que des calicots avec Guy Roux et la vache folle (superbe). L’ambiance fut excellente (orchestrée par 2 capos et la sono) et les chants assez variés. A noter la relative coordination des chants CU84/SW87, ce qui ne fut pas toujours le cas les autres fois. Le virage Sud m’a fait une excellente impression et le virage Nord a aussi un fort potentiel. Après le match, je repartis directement direction la gare. Normalement je devais encore aller à Juventus/Sampdoria, mais le match a été avancé au dernier moment.
Je tiens à préciser que l’avis de ces lignes ne concerne pas les UB90 mais uniquement moi votre honorable narrateur. Pour finir, je tiens à remercier Jérôme, Franck, Titan ..... et tous les Bad Gones rencontrés. Je remercie aussi : la copine à Yoyo et son frère ainsi que Didier et tous les Marseillais que j’ai côtoyé et pour finir je remercie la SNCF et mon porte - monnaie. |