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Kaos on the road : Paris

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Premier match de la saison et premier changement d’horaire (faudra s’y habituer) puisque le Racing rencontre Paris un vendredi soir. Qu’à cela ne tienne, nous organisons tout de même un bus UB90 pour rejoindre la capitale.

Un petit peu de retard à l’allumage (comme d’hab) mais le déplacement commence. A l’aller comme d’hab, bière et boisson alcoolisées au menu. Un peu de musique et de chants pour l’ambiance et surtout Fred notre G.O. pour faire l’animation. Cette fois ce fut un grand jeu quizz sur les UB90 qui fut organisé par ses soins avec comme pauvres victimes les p’tits jeunes de la section New Spirit (NS). Une centaine de question (rien que cela) et pas des plus faciles (même en connaissant mot à mot les 34 fanzines sortit au moment du quizz). Chaque NS avait à sa disposition 3 jokers matérialisés par des carottes (je ne sais combien de kilo furent ramenés dans le bus). Le principe (pompé sur une certaine émission où les gens veulent gagner des millions (NDC : nous tairons le nom pour ne pas faire de pub)) était qu’en l’échange d’une carotte chaque NS pouvait interroger un membre de l’assistance pour avoir une proposition de réponse. Évidemment après la correction chaque candidat était soit récompensé par un des lots mis en jeu, soit devait subir un des nombreux gages perfidement prévus par Fred. Pour plus de détails, nous publierons les résultats et les questions dans le prochain zine. Avec tout ce remue-ménage, le voyage passa très vite, à peine le temps de visiter les stations services rencontrés en chemin et de faire la photo de groupe. Avant d’arriver à Paris nous rattrapons le CCS (partit, je ne sais combien de temps avant) qui nous attendait accompagné par la maréchaussée.

Le temps de faire un petit cortège bien sympa et nous pénétrons en groupe dans le secteur visiteur du Parc des Princes. Nous avions prévu un petit tifo très simple en déplacement (100 feuilles bleues et 100 feuilles blanches) histoire de mettre un peu de couleur. Le résultat est satisfaisant même si notre faible nombre handicape le rendu final. Côté parisien c’est un festival de petit tifo ça et là. Bandes plastiques chez les Supras, étendards, drapeaux et torches chez les Tigris, grand voile chez les Boys etc ... Pas mal, mais cela ne remplace pas un tifo complet sur une grande tribune. Un peu plus de cohésion dans les groupes parisiens améliorerait certainement leurs performances chorégraphiques. L'ambiance est d'un bon niveau en première mi-temps dans nos rangs avec Olivier pour la première fois au méga. La prestation parisienne est pas mal du tout côté Auteuil par contre côté Boulogne cela n’est pas tout à fait cela (NDC : faut dire que l’on avait les sonos d’Auteuil dans les oreilles, donc ...).

L’équipe n’est pas trop ridicule et ouvre même le score à la surprise générale. L’égalisation avant la mi-temps calme tout le monde. Au bout de vingt minutes de jeu, nous sommes rejoint par Heïdi et Rico venu en train à cause de l’horaire de départ du bus non compatible avec leurs obligations professionnelles. La deuxième période sera moins bonne que la première mais nous chanterons tout de même durant tout le match. A noter l’apparition de notre nouveau chant « Entendez-vous » qui marcha pas mal du tout. L’ambiance parisienne fut évidemment meilleure plus le score allait en leur faveur et la notre suivi le chemin inverse. On s’amusera tout de même à aller chercher les sweats et bonnets « accidentellement » tombés dans la fosse.


Le retour fut assez calme dans le bus mis à part le passage par le bois de Boulogne royaume des travestis et des videurs de bourses. Quelques arrêts aux stations pour se ravitailler, mais rien de bien spécial. On refait le match dans le bus sans parvenir à une autre conclusion que notre équipe a été battue une fois de plus à l’extérieur. On retrouve Strasbourg au petit matin après une entame de saison bien réussit de notre côté mais beaucoup moins par l’équipe.
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