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Kaos on the road : Auxerre

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Samedi 28 mars en l’an de grâce 1998 à 8 h, 4 cars de supporters strasbourgeois se lancent à l’assaut d’une citadelle mystérieuse. Mais avant ceci, ils traverseront des forêts sombres infestées de loups sanguinaires, des torrents déchaînés, des déserts torrides, affronteront des toryno, euh non des tyranos, non plus, bon va pour des lions, des armées barbares avant de s’en retrouver fièrement aux portes ... d’Auxerre ! (oui, je sais, la fin est encore à travailler).

Arrivés à GuyRouxLand (fallait bien que je la place celle-là), ils prirent d’assaut la citée écrasée par une chaleur étouffante et déclenchèrent un bel incendie sur la place de la seigneurie locale (NDC : Pourquoi, Il ne faisait pas assez chaud ?). Ensuite, vint le moment bien mérité du repos au pied d’une fontaine où les packs de Cervoise défilaient. Le tout sous les yeux des hommes du prévôt (CRS) attiré bizarrement par notre présence. Puis, direction les tavernes pour goûter la vinasse locale (le chablis) et se repaître de cygnes farcies, de steaks d’ours et autres petites gourmandises.

La troupe s’ébranle (NDC : Et non pas « se branle » comme certains mauvais esprits l’ont interprétés) et prend la direction de l’arène : le stade l’Abbé-Deschamps (même pas la peine de changer le nom à celui-là) Attendant que les vilains ouvrent les portes, nos fiers strasbourgeois s’adonnèrent à un match de foot (NDC : enfin ceux qui étaient en état de le faire, n’est-ce pas Philippe et Pierre).

La tribune visiteur qui nous était réservée fut bien vite remplie (NDC : environ 300 strasbourgeois venant tous de la capitale alsacienne et non pas de multiples sections comme certains autres groupes). Lorsque les druides arbitres et les deux équipes pénétrèrent sur le terrain, plusieurs torches s’embrassèrent, et drapeaux, étendards et oriflammes volèrent au vent. L’ambiance fut superbe (une des meilleures en déplacement, à n’en pas douter) et ce malgré un but de la part des gueux dès la 13ème minute. Poussé par nos ménestrels (nos capos), les strasbourgeois donnèrent encore plus de la voix et le résultat ne se fit pas attendre, le Racing l’emporta finalement 2-1. Il était tout de même étrange de sentir la tribune bouger sous nos pieds, mais bon ....

Le retour fut sans histoire, assez joyeux au début, puisqu’une équipe de bobsleigh s’entraîna dans l’allée du bus (NDC : encore Rasta Rocket, faudrait s’inscrire pour les prochains jeux olympiques d’hiver ! Il paraîtrait que la principauté de Monaco recherche un nouveau pilote pour son bob à 4). Puis un petit arrêt dans une auberge au bord de la forêt (station-service), où bizarrement nul ne trouva la caisse de l’aubergiste qui doit encore avoir moultes regrets. La suite fut plus calme, nos héros étant harassés après une si longue chevauchée. Bref, un bon déplacement qui fera regretter aux absents de ne point avoir été présents. Honte à eux ! Qu’ils fassent pénitence les mécréants.
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