C’est l’histoire de 5 jeunes strasbourgeois (enfin 4 strasbourgeois et 1 strasbourgeoise, ne soyons pas sexiste) qui décidèrent d’aller se promener dans la troisième ville de France qui s’appelait jadis Lugdunum. Le but de leur promenade était d’aller voir leur équipe favorite, fierté d’une ville et d’une région. Ces jeunes gens partirent donc en direction de Lyon (les voyages forment la jeunesse paraît-il) sans savoir ce qui les attendaient...
1 ère partie (l’inscription)
Etant de fidèles voyageurs, nos héros étaient parmi les 50 personnes devant initialement partir en excursion. Les jours précédent le départ sont long et nous sommes très impatients à l’idée de retrouver ceux qui, un an plus tôt, nous avaient bien fait rigolé. Pour vous rappeler des vilains « voyous » locaux reportez-vous au Goujon Frétillant n°15).
2 ème partie (le fax)
Ah, ce que l’on peut haïr de vivre dans une époque moderne dans certains cas. En effet, si la technologie n’avait pas progressé d’une manière si importante en quelques années, nous n’aurions jamais eu le fax qui annonçait très officiellement que notre déplacement était interdit. Le stade étant en travaux pour la Coupe du Monde, le fax disait qu’il n’était pas près pour recevoir des supporters adverses (il faut comprendre : « il n’y a pas de secteur visiteur »). Il est vrai que les supporters strasbourgeois on une réputation de sauvages et de hooligans dégénérés, à moins que tous les groupes français soient logés à la même enseigne ? Quoi qu’il en soit et à cause de notre manque d’expérience dans la gestion de ces situations, nous sommes forcés d’annuler le déplacement (NDC : mais à l’avenir, il faudrait peut - être y aller et les mettre devant le fait accompli. On verrait bien comment ils réagiraient).
3 ème partie (la débrouille)
Cette mauvaise nouvelle nous fera user d’un ustensile commun de tous, le téléphone. Celui-ci chauffera afin de trouver les quelques rares personnes qui seraient de la partie en voiture (10 personnes pas plus répondirent favorablement). L’éternel problème du nombre de voitures (il en faut des garanties pour louer un J9 !!) se pose encore une fois à nous.
4 ème partie (le déplacement)
Finalement, une voiture part de Strasbourg. A son bord on retrouve la section Rhinau au grand complet (Eric le chauffeur, Vincent le frère et Matthieu S. le trou à Picon), l’héroïne de début de résumé (Christine) et votre narrateur (NDC : le mastre !!). Ils partent joyeux vers Gones City en cet après-midi nuageuse. Après plusieurs péripéties à la douane, à cause d’un orage, avec un stéphanois égaré, nous nous retrouvons à Lyon où la première mission est de trouver une place de stationnement.
5 ème partie (l’arrivée)
Que dire de cette arrivée, si ce n’est que les routards furent « agréablement » écoeurés de voir un secteur visiteur tout beau et tout neuf ? Pendant le match il sera également tout vide (enfin en attendant l’année prochaine).
6 ème partie (le match)
N’ayant pas de bâche (décision du bureau), nos voyageurs décidèrent de regarder le match (pour une fois). Ils s’installèrent non pas dans la tribune des « mauvais lyonnais », mais en latérales avec les pères de famille. Le spectacle offert est assez faible, les joueurs de notre équipe étant incapable de faire trois passes de suite et les adverses faisaient à peine mieux. Cependant il y a aura 4 buts dans la soirée, mais seulement un pour les jaunes et noirs (on commence à en avoir l’habitude). C’est donc avec 0 points que nos héros retournent à leurs pénates.
7 ème partie (l’ambiance)
Connaissant les supporters locaux et vu le classement de leur équipe, nos voyageurs ne s’attendaient pas à une grande ambiance. En quittant le stade, ils étaient convaincus de ce qu’ils pensaient déjà, Gerland est un stade bien morne !! Côté lyonnais donc, visiblement on n’a toujours pas trouvé de bâche (ou alors ils la perdent à chaque fois qu’on vient ?!?), mais une banderole était posée au grillage (« Sortez-vous les doigts du cul » était le texte, mais elle fut vite enlevée par la sécurité). Du côté des « Lions de Lyon » banderole également mais excusez-nous (la fatigue, vous comprenez), nous n’avons pas put la lire. Il y eu également quelques chants, mais il faudra tendre l’oreille. Tout le match se déroula dans le calme, si ce n’est quelques interruptions (vraiment quelques) des chanteurs lyonnais. Que dire à part qu’à la mi-temps des vilains ont provoqué une brève échauffourée avec les stewards.
8 ème partie (le retour)
Le retour se passa dans un calme relatif à notre nombre, mais nos voyageurs ne passèrent pas au travers des déviations lyonnaises (bonjour le bordel). Ils se souviendront également d’un gérant de station essence complètement apeuré (on se demande encore pourquoi).
Voici donc le récit de l’aventure des cinq voyageurs écoeurés par ce qu’ils vécurent. Tel le corbeau de la Fontaine, ils jurèrent (un peu tard) que l'on ne les y reprendrait plus. |