Kaos on the road : Montpellier
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Pour le premier match de championnat, le Racing (et ses fidèles supporters) se rendait à Montpellier. Le départ était prévu à 1 heure du mat, mais quelques acolytes étaient déjà sur le parking de la Meinau dès 23h entrain de consommer avec abondance de la Kro et des substances que la morale réprouve.
Une heure du mat arrive et tout le monde rentre dans le bus accompagné des traditionnelles 150 canettes, non sans mal (c’est petit un bus !). L’ambiance dans le car était comme d’habitude avec des dialogues du style : « passe-moi une bière », « merde, le pack est vide !! », « c’est pas grave, ouvre en un autre ». Pendant une bonne partie de la nuit ce fut la fête. Mais le lendemain matin à notre réveil une grande surprise nous attendait. Il était 10h et nous apercevons un panneau « Vichy » au bord de la route. Tout d’abord, nous croyons à une blague, mais rapidement nous devons nous faire une raison, nous avons bien fait un putain de détour. En fait, ce déplacement coïncide avec le grand chassé - croisée sur les routes et c’est pourquoi les chauffeurs se sont rabattus sur un itinéraire bis.
Arrivée à Montpellier vers 18h et ce sont les inévitables rangées de cul qui se manifestent une fois rentré dans la ville. Le match est assez moyen, mais malgré cela l’ambiance de la quinzaine d’UB90 présent est assez délirante. On notera notamment l’invention de plusieurs chants lors du match (NDC : les rois de l’improvisation). Par contre, on pourra oublier la performance de la Butte Paillade qui a réalisé une animation des plus foireuse (excusez-moi l’expression). 4 petites bandes plastiques, 3 minuscules drapeaux et c’est tout !! Les bandes ont recouvert à peu près 1/20 de la surface de la tribune (super impressionnant), et les drapeaux étaient moches, bref on a honte d’appeler cela une animation. Si c’est pour faire cela, ils feraient mieux de s’abstenir. L’ambiance montpelliéraine fut timide jusqu'à l’ouverture du score par leur équipe. Après ce sursaut (et l’égalisation quasi immédiate de nos protégés), on ne les entendra plus de la soirée (pitoyable à domicile). Coté strasbourgeois les torses se dénudent et la fièvre monte jusqu’au coup de sifflet final et le bon résultat de notre équipe.
A la fin du match, nous sommes invités par le CCS montpelliérain dans leur local afin de consommer leur surplus de pastis (plutôt sympa). Le temps d’en boire assez pour être chaud et c’est l’heure pour nous de partir direction ....... la Mer. Dans l’eau, on retrouve plusieurs UB90 dans différentes tenues (à poil, en maillot de bain pour les plus prévoyants, avec des casquettes orange offerte par le CCS montpelliérain ou bien avec des Kronenbourg pour certains). Le retour fut assez calme et ceci à cause du long voyage, de la défonce dans le stade et à la plage. Certains énergumènes continuèrent à faire la fête et à veiller tard dans la nuit (ce qui gêna plusieurs occupants du car qui souhaitaient dormir). Il est 12h et nous arrivons à Strasbourg, pour certains le réveil fut très dur et la gueule de bois contagieuse. Ce fut tout de même un bon petit déplacement bien arrosé. |
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