Kaos on the road : Epinal
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Après la piètre élimination en coupe de la Ligue à Cannes, voici que se proposait à nous la glorieuse coupe de France. Cette coupe qui est le plus prestigieux trophée français nous permettrait d’oublier un peu nos déboires en championnat. Enfin, c’est ce qui l’on se disait avant de faire ce déplacement. Le départ était donc fixé à 17h devant le stade et ce sont une cinquantaine de fidèles strasbourgeois (dont 25 UB90) qui prennent la direction des Vosges dans l’unique car affrété pour l’occasion. Le voyage aller se fera dans une très bonne ambiance (peut être une des meilleures de l’année en déplacement) avec différent alcool ingurgité. A côté des traditionnelles bières (mais de la 1664 cette fois), on trouve du whisky de très grand cru. Arrivé à Epinal nous voyons immédiatement les lumières du stade au contraire de notre chauffeur qui mettra environ 25 minutes pour nous conduire au stade qui était pourtant à moins de 2 kilomètres (NDC : on se cotise et on achète un GSM ou une boussole au chauffeur).
Au stade, nous retrouvons dans une tribune latérale, réservée à notre usage, environ 150 strasbourgeois venus par leurs propres moyens (au passage, on retrouve une bonne dizaine d’UB90) et cela parce qu’ils habitent plus près des Vosges que de la Meinau. La sécurité du stade nous permet de bâcher sur le terrain et cramer plusieurs torches sans problèmes. Le match est vraiment insipide et la performance de nos joueurs est lamentable. Nous sommes quasiment heureux d’atteindre la mi-temps sur un score nul et vierge. Le temps d’aller manger un morceau (NDC : 10 balles le sandwich, par cher.), de manger des frites ou aller boire une canette de bière (en fer) alcoolisée à la buvette de l’autre coté du stade. Bref, nous sommes entièrement libres de nos mouvements et pour une fois ca fait du bien. En France, on ne rigole pas avec la sécurité !! La partie reprend et notre équipe enfin se réveille et cela se concrétisera par un but salué par un joli pogo dans la tribune. Puis c’est l’incompréhension la plus totale, car notre équipe se fait non seulement remonter puis dépasser au score mais elle se fait humilier par un club relégable en National 1. La colère est grande dans notre tribune et non enlevons la bâche en signe de mécontentement. Au coup de sifflet final, nous envahissons la pelouse (au milieu des supporters spinaliens ivre de joie) pour faire savoir à nos joueurs que nous n’avons pas appréciés leurs comportements. Notre président ira même jusqu'à secouer comme un prunier le malheureux (NDC : ouais enfin ...) Yannick Rott qui était le dernier joueur du Racing restant sur la pelouse. Toujours sur le coup de la colère, nous faisons le tour du stade pour attendre les joueurs à la sortie des vestiaires. La grille nous séparant du car des joueurs ne devra son salut (7 attaches sur 8 ont cédés) qu’à l’intervention des forces de police. Puis un à un les joueurs passent devant nous et doivent subir nos slogans et nos quolibets. La palme revenant à Nouma qui se verra reprocher sa préférence pour les night-clubs régionaux plutôt que la sueur sur le maillot strasbourgeois. Le bus des joueurs sort alors du stade sous escorte policière, et malgré cela, plusieurs pierres sont jetées sur le bus. Evidemment, on ne peut que regretter ce dernier incident. Notre but était de faire passer un message bien précis (arrêter de nous prendre pour des cons et battez-vous sur le terrain) et non pas d’agresser nos propres joueurs. Il y a deux poids, deux mesures et cela malheureusement, n’a pas été compris par tout le monde.
Le retour se fera dans une très bonne ambiance au vu de la prestation de notre équipe. Evidemment, les incidents de fin de match ont alimenté nombre de conversation et le point d’orgue du retour sera l’invention d’un nouveau chant (voir plus loin) à la gloire d’un joueur particulier, j’ai nommé : Pascal Nouma. Le bus est mort de rire et cela fera passer la pilule bien amère que nous on fait avaler les spinaliens.
Voici les paroles de la Noumarenna, le nouveau chant à la mode cette saison. L’air est celui d’une chanson qui était très à la mode en boite de nuit. |
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