Programmé un vendredi (13) février ce déplacement arrivait de surcroît après la défaite contre Lyon et l’élimination à Epinal, tout pour faire un grand déplacement donc. Pourtant, 4 bus étaient réservés au départ de Strasbourg ce qui pouvait laisser présager une intéressante présence pour ce derby.
Le départ était encore une fois différé à cause des traditionnels retardataires que nous saluons au passage d’une vigoureuse bourrade dans les côtes flottantes. Dans le bus UB90, l’ambiance est plutôt soft mais cela est en rapport avec la (très) courte distance, pas assez pour certains toutefois, nous saluons ainsi la performance de Virgile qui a réussi à se rendre malade en 1h30. Aux abords de Metz, la tension monte car nous sommes vraiment à la bourre. Confirmation lors de la fouille, où les quelques centaines de strasbourgeois ne disposent que de 2 guichets, ce qui sur les coups de 19h59, nous rend légèrement nerveux. Re-confirmation 2 minutes plus tard, lorsqu’en rentrant dans la tribune on s’aperçut que le match avait évidemment commencé et qu’en plus les idiots chargés de la sécurité voulaient nous interdire de bâcher. Une bonne surprise toutefois, le nombre important de strasbourgeois présents (environ 500-600) mais là on déchante rapidement puisque la plupart pour ne pas dire la totalité, ne chanteront qu’une fois, à la fin du match. La tâche d’Eric au méga est dès lors difficile, d’autant que le groupe ne fait pas preuve d’une grande unité. Bref, l’ambiance est médiocre et comme du côté messin c’est pire, nous ne sommes, pour une fois, pas à la hauteur du terrain. En effet, les messins regroupés en latérale sont quasi inexistants, heureusement qu’ils ne sont pas 16ème comme nous (à l’époque)... Un petit mot sur les fameuses banderoles : « Bienvenue en France » et « Bonne chance en 2ème division », le tout en allemand évidemment. On précisera simplement pour la première que Metz était allemande en même temps que Strasbourg ( !!!!!!!) et pour la seconde, qu’il y avait tout de même 2 fautes d’orthographe en 6 mots (re !!!!!!!).
A la mi-temps, nous voyons apparaître nos amis les ex-neo-section-horda-graoullico-frénétika qui, trop faible et trop peu nombreux pour s’en prendre aux vivants, en sont réduit à venir souiller là mémoire des morts (NDC : il y a des limites à la décence que l’on n'a pas le droit de franchir), fin de la parenthèse.
On peut faire une autre parenthèse nettement plus intéressante sur la sécurité et notamment sur les « casques bleus » (NDC : en veste rouge pour la circonstance) qui comme leurs homologues militaires, en sont réduit à faire de l’interposition entre factions rivales. Cela explique peut-être l’utilisation de l’extincteur pour repousser les strasbourgeois les plus véhéments .... C’est en effet, bien beau de retirer la police des stades, encore faudrait-il avoir quelque chose pour la remplacer, d’autant que la vidéo - surveillance massive censée être dissuasive n’a pas encore reçue les agréments nécessaires à son utilisation (!!!!!!! bis). Rendez-vous dans trois mois pour la Coupe du Monde.
Sur le terrain, l’équipe était manifestement dans un jour où elle avait envie de jouer, ce sera insuffisant et nous nous inclinons à Metz pour la 6ème fois en 6 année de D1 (!!!!!!! ter). |